Illuminant ma vie, mon soleil tu étais
Tu ravivais mon cœur, un feu brûlait en toi
Et je me protégeais lorsque tu me frappais
Tes coups me réchauffaient, je n’avais jamais froid.
La mélancolie m’empoisonnait mi juillet
Tu m’abandonnerais au jour de la moisson
Toi mon épi de blé, farceur me chatouillait
Pourquoi ces hommes ont-ils, coupé tes cheveux blonds ?
Assis aux premières loges, j’admirai votre pièce,
Mesdames les écorces avaient dressé l’estrade
La rose campait la reine, la tulipe sa nièce,
Je riais aux éclats à en être malade.
Mon éveil artistique, s’étend à la musique
Le merle au noir plumage, m’enseignait le solfège,
Le pivert endiablé nous donnait la rythmique
Et la mésange bleue entonnait des arpèges.
Je vis parmi les arbres, les fleurs et puis les champs
Ils sont ma vraie famille, de moi ils ont pris soin
Ils m’ont tous fait rêver lorsque j’étais enfant
Détruisez la nature, je serai orphelin…
Octobre 2003